Le blog tourne au ralenti et pour cause, j’ai dû m’occuper de Mowgli notre chat. Notre chat malade : le diabète du chat…
Mowgli est arrivé chez nous il y a un peu plus de 8 ans. Nous l’avons adopté auprès d’une association. Il était le seul mal de sa portée et n’avait pas trouvé de propriétaire. C’était le seul chaton noir de la portée et les croyances ou superstitions faisaient que personne ne le voulait. Mais moi, lorsque je l’ai vu pour la première fois, j’en suis tout de suite tombée amoureuse.
Il ressemblait a une petite chauve souris, n’arrêtait pas de miauler et m’a sauté dessus. Le coup de foudre a opéré et quelques jours plus tard nous l’avons accueilli à la maison. Nous venions d’emménager en amoureux et Mowgli devenait notre petit bébé poilu. J’étais aux anges, il n’a fait aucune bêtise (à part nous défoncer le canapé), n’a jamais fait pipi nul part, était supra cool en voiture et s’habituait vite aux différents cat-sitter qui le gardaient durant nos vacances. Un peu “morfalou”, il aimait ses croquettes, les fils de chargeurs d’iphone, les trognons de tomates et les épluchures de pomme de terre… Mal sevré il venait boulanger et téter le plaid que je mettais sur moi. Normich quoi.
Lors de ma grossesse Mowgli est devenu supra pot de colle et dormait toujours sur mon ventre. C’était très agréable et comme j’ai longtemps dû rester alitée car en MAP ; cette compagnie me faisait beaucoup de bien. Ses ronrons calmaient mes putain de contractions. A mon départ pour la maternité il a passé la nuit devant la porte de la maison à m’attendre. Quand Gabriel est rentré, il a arrêté de manger et nous a fait une petite dépression. C’est passé assez vite grâce a du Feliway et tout est rentré dans l’ordre. Comme une petite mère c’était le premier à aller voir lorsque Baby Monkey pleurait. Il avait toujours un oeil dessus et n’a jamais chercher à aller dans son lit. Nous étions désormais 4 à la maison. Chacun à sa place, chacun son rôle et sa dose d’amour.
Puis nous avons déménagé en début d’année. Il a commencé à maigrir, à changer de comportement et à pisser partout. Je ne vous parle pas de petit marquage mais de flaques. Sur le lit de Baby Monkey, derrière des cartons, sur ses coussins où il dormait, dans le salon… Bref partout. Comme ce n’était pas dans ses habitudes, que son comportement était totalement différent et que le Feliway n’y changeait rien; j’ai décidé de l’emmener voir le vétérinaire. Analyse d’urine, prise de sang, échographie des reins et 265€ plus tard le diagnostique était posé : Mowgli est devenu diabétique.
Il faut savoir qu’un chat sur 500 peut développer du diabète. Les mâles castrés avec de l’embonpoint ont plus de risque d’en avoir. Mauvaise pioche pour nous… Comme pour l’être humain, le diabète du chat se traite par un régime particulier et des injections d’insuline. Depuis plusieurs mois je lui injecte donc de l’insuline avec 12h d’intervalle. C’est assez contraignant niveau organisation mais il se laisse faire et ne dit rien lors des piqures. Comme si il sentait que cela était pour son bien. Dans un premier temps, nous avons vu très vite des amélioration. Mowgli a repris du poids et a arrêté de souiller son territoire. OUF, tout cela était derrière nous.
Et puis non en fait, ce n’était que le début d’une longue descente aux enfers. En effet, les choses sont devenues bien plus dures…Trois semaines plus tard, après le pipi place à la grosse commission, au comportement apathique, aux changements d’humeurs et aux morsures. Nous avons réajusté le traitement à plusieurs reprises mais plus aucun changement positif n’est apparu. Il a commencé à miauler étrangement, à ne quasiment plus s’hydrater et à m’attaquer régulièrement à pleines dents. Une situation pesante au quotidien autant pour lui que pour nous.
La vétérinaire qui nous accompagne depuis le début de la maladie ne savait plus trop quoi nous dire. Pour elle, le diabète du chat de Mowgli est surement une maladie secondaire et une tumeur cérébrale s’installe surement dans la tête de “ma moute”. Un problème de régulation d’hormone de croissance. Aucun traitement sûr, aucune amélioration à espérer mais surement d’autres symptômes à venir.
Pour la sécurité de notre fils, pour l’apaisement de notre chat et pour peut être tout simplement arrêter de s’acharner. Nous avons dû prendre une décision. Une des décision les plus dures que j’ai eu a prendre… Une décision prise avec beaucoup d’amour. J’ai donc accompagné notre chat jusqu’au bout et de la meilleure façon que j’ai pu.
Je suis désormais à la fois triste et soulagée mais tellement dévastée. C’est n’était pas juste un chat, c’était MON chatoune, ma moute, ma mougue, mon premier petit, mon adopté, mon confident, le compagnon de Baby Monkey et il nous manque terriblement. A l’heure actuel, mon fils n’a pas encore réalisé ce qui c’est passé. Il va falloir trouver les bons mots et le bon rythme. Si jamais vous avez des conseils je suis preneuse.
Désormais une nouvelle étoile noire brille dans le ciel… Elle s’appelle Mowgli et a deux yeux en or qui scintillent…
♥♥♥
Anaïs.